Pourquoi il ne faut pas donner du pain aux cygnes et aux canards
Ne donnez pas de pain aux cygnes et aux canards, cela génère des maladies et peut même les tuer. Le système digestif des cygnes et des canards n’est pas adapté à l’ingestion du gluten présent dans le pain.
Cet aliment provoque des dysfonctionnements du foie conduisant à une sorte de cirrhose. Il est très néfaste de donner du pain aux oiseaux, en particulier aux cygnes et aux canards qui sont herbivores.
En effet, les conséquences sont multiples :
La malformation des os : le pain est très pauvre en vitamine et en minéraux. C’est un aliment facilement accessible lorsque les personnes en jettent dans l’eau, et il rassasie. Les oiseaux vont donc s’en alimenter et ne pas diversifier leur alimentation. Des carences vont se former, dont un manque de calcium, la pousse des os ne se fait plus normalement, et le bout des ailes se recourbe. Ce syndrome est appelé ‘ailes d’ange’. Les oiseaux touchés ne peuvent pas voler et donc s’enfuir en cas de danger.
Les troubles digestifs : le pain gonfle et colle dans l’estomac des oiseaux qui n’ont pas l’appareil digestif adapté à la digestion de cet aliment. Les troubles peuvent être importants et provoquer la mort de l’oiseau.
Le surpoids : les oiseaux qui consomment du pain sont en surpoids ce qui empêche l’oiseau de voler pour s’enfuir et le laisse vulnérable face aux dangers divers (prédation, collision avec des véhicules…).
La propagation des maladies : les cygnes et les canards vont souvent se regrouper autour des points où les personnes jettent de la nourriture en abondance. Le regroupement d’oiseaux favorisent la propagation des maladies (dont notamment le botulisme, une maladie transmissible à l’Homme).
La propagation des rats : en jetant de la nourriture aux canards, n’oubliez pas que vous nourrissez également les rats.
Revoilà le temps des comptages du Grand Cormoran aux dortoirs.
Comme les années précédentes, merci de bien respecter les règles suivantes pour la saisie de vos observations :
Si vous rentrez la donnée sur Naturalist, l'heure sera marquée automatiquement, sinon, notez l'heure d'observation dans la petite case prévue à cet effet (onglet calendrier)
Rentrez le lieu-dit le plus précisement possible en choisissant l'option "Ajouter une observation précise".
Rentrez vos données même s'il n'y a aucun oiseau sur le site (rentrez le chiffre "0" dans la rubrique "nombre"). En effet, il est primordial de savoir qu'un comptage a été effectué sur un dortoir et qu'il n'y avait aucun oiseau.
Dans la rubrique "remarques", notez : Hiver 2019-2020/1er (ou 2ème ... etc) comptage/autres remarques intéressantes (respectez bien le "/" sans blanc autour)
Si vous faites des comptages intermédiaires, remplacez "1er comptage" par "comptage intermédiaire" (même s'il est = 0)
Ne vous étonnez pas si une petite clé jaune apparaît au niveau de votre donnée, cela signifie que toutes les données cormorans sont protégées. Personne d'autres que vous (hormis les administrateurs ainsi que les membres des comités de vérification et de validation) ne pourra voir cette donnée, et tout naturellement, vous ne pourrez voir celle des autres observateurs.
Si vous ne souhaitez pas rentrer ces données, faites-le moi savoir, je les rentrerai moi-même en mentionnant votre nom dans la rubrique "remarques" (sauf avis contraire).
Merci de votre collaboration.
Jean-Paul Jost (cliché de JL Mérot)
posté par Christophe Barge
vendredi 8 novembre 2019
Des centaines de grues observées dans le ciel nivernais comme ailleurs en France. A vos jumelles !
SCOOP : LE jour des grues ! Migration exceptionnelle en cours au-dessus de la France
posté par Philippe Jourde / vendredi 8 novembre 2019, 12:48
Après un stationnement record au Lac du Der, en Champagne, les grues poursuivent leur voyage vers le sud-ouest. Des milliers d'oiseaux (au moins 65.000) ont été observés au départ ce matin. Ils vont survoler la France pour regagner l'Aquitaine et la péninsule Ibérique. Il s'agit probablement d'une des plus importantes journées de migration pour cette espèce.
posté par Annie Chapalain
lundi 21 octobre 2019
Protocole de saisie des données Grues cendrées
Bonjour à tous.
C'est reparti pour des passages réguliers dans le ciel nivernais !
Merci de noter vos observations "grues" avec le protocole suivant :
Pour entrer vos données sur un même lieu-dit, un même jour, déplacer légèrement le drapeau rouge à chaque nouvelle donnée , utiliser les cases "heure" de façon précise, ceci afin de bien différencier chaque vol.
Et pour faciliter l'exploitation de vos données
Merci de cocher la case "migration active" de la rubrique comportement, si tel est le cas
Utiliser la plage de remarque libre en signalant par des champs séparés par des / (sans espace), dans l'ordre suivant :
Heure : Au format 00h00. Préférer l'utilisation des cases prévues
Stationnement (s'il y a lieu)
Méthode de comptage (estimées à vue, comptées à vue, comptées aux jumelles ou sur photo, vol nocturne non estimé)
Direction (si vol migratoire)
Éventuellement observation d'oiseaux bagués et lecture de bague (pour les stationnements)
Donnée de seconde main (CAD éventuellement obtenue auprès d'un observateur tierce)
Diverses autres remarques le cas échéant
Ce qui donne par exemple : comptées à vue/direction sud-ouest/info transmise par mon voisin/ basse altitude ou 06h30/stationnement/comptées sur photo/3 individus bagués
IMPORTANT : Nous vous demandons de cacher les données d'hivernage et ce, pour assurer la tranquillité des oiseaux au gagnage ou au dortoir. Si un oubli est constaté, conformément au code de déontologie (art 4.2), les vérificateurs protègeront cette donnée. En ce qui concerne les données en stationnement, s'il est préférable de différer le signalement de l'observation, afin d'éviter l'afflux possible d'observateurs indélicats (les grues étant des oiseaux très craintifs !), nous laissons à la discrétion de chacun de protéger ou non les données de stationnement ponctuel en fonction de sa connaissance du terrain, de l'espèce, des autres espèces présentes, des propriétaires terriens etc...
Rappel : en cas d'affluence dans le ciel ou au sol, il est plus facile de photographier les vols successivement au numérique et de décortiquer ensuite les images sur écran. Une image, même floue, permet sans problème d'éviter bon nombre d'oublis ... Si vous êtes sûr du nombre d'oiseaux, sélectionnez "valeur exacte", si c'est une estimation , notez avec "estimation" (eh oui !!!), et si vous n'êtes pas vraiment sûr de votre fourchette, sélectionner "minimum". N'utilisez "non compté" que pour les vols de nuit ou ceux entendus mais non vus (masqués, brouillard, etc...).
Bonnes observations à tous
posté par Annie Chapalain
samedi 24 août 2019
Nouvelles appellations pour quelques reptiles et amphibiens
Quand la couleuvre se fait helvétique ...
Avec l'avancée des connaissances, notamment du fait des progrès de la génétique, la science appréhende toujours plus finement la complexité du vivant.
Les reptiles et amphibiens d'Europe font actuellement l'objet de nombreux travaux, qui se traduisent par quelques changements de perspective. Ainsi, le Crapaud commun a été récemment divisé en deux espèces, les Crapauds commun, présent dans le nord-est de la France, et épineux, dans le sud-ouest. Nous avons répercuté ce changement sur les différents sites de saisie depuis déjà quelques temps.
La couleuvre à collier, elle aussi, a fait l'objet d'une profonde révision de son statut. Elle a été divisée en plusieurs espèces distinctes :
- La Couleuvre à collier Natrix natrix, vit au-delà du Rhin et en Europe du Nord. Elle n'est a priori pas présente en France. Elle est qualifiée de Couleuvre à collier nordique ;
- La Couleuvre helvétique Natrix helvetica est l'espèce la plus abondante et la mieux répartie en France ; de façon transitoire, elle sera dénommée Couleuvre à collier helvétique sur Faune-France pour que la transition du nom soit progressive. Le changement automatique de nom se fera dans les prochains jours pour les données d'archive.
- La sous-espèce corse de la Couleuvre helvétique Natrix helvetica corsa n'a pas encore de nom vernaculaire officiel. Elle est temporairement dénommée Couleuvre à collier corse. Nous avons déjà procédé au changement de nom.
- La Couleuvre à collier de la péninsule Ibérique, aussi présente dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude a été élevée au rang d'espèce. Elle s'appelle désormais la Couleuvre astreptophore Natrix astreptophora. Nous l'appellerons, de façon transitoire, Couleuvre à collier astreptophore.
Deux autres reptiles font peau neuve
- Le Lézard vert a été divisé lui aussi en deux espèces, il y a déjà plusieurs années. Lacerta bilineata qualifié jusqu'ici de Lézard vert occidental doit désormais être qualifié de Lézard à deux raies.
- La Couleuvre à échelon est désormais intégrée au genre Zamenis et devient donc Zamenis scalaris.
Du neuf aussi chez les tritons
Triturus carnifex appelé jusqu’ici Triton crêté italien, est une espèce valide. Son nom vernaculaire est désormais le Triton bourreau.
Du nouveau sur faune-nievre : la Punaise américaine
La Punaise américaine, dite aussi Punaise du pin, Leptoglossus occidentalis, est originaire d'Amérique du Nord et précisément des forêts résineuses de la côté ouest.
Probablement dispersée par le commerce et le transport du bois, elle s'installe dans les années 1990 sur la Côte est des Etats-Unis, une simple étape vers de nouveaux espaces !
Voyageant par bâteau, l'espèce met pied à terre en Europe en 1999. De l'Italie du Nord, où elle installe sa première tête de pont, elle se répand en Suisse, en Slovénie, en Croatie, en Hongrie, en Autriche...
De nouvelles introductions se font concomitamment dans plusieurs villes portuaires, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Norvège et en Espagne. C'est dans ce contexte, que la première donnée française est collectée en 2006 au Havre. Si l'espèce ne s'est pas établie à cette occasion, d'autres arrivées ont permis à la punaise de faire souche et de partir à la conquête des conifères du pays.
Elle est aujourd'hui largement répandue et souvent détectée car elle a tendance à pénétrer dans les maisons pour s'abriter du froid hivernal.
Faune-nièvre a ouvert cette espèce suite à l'invitation de Faune-France afin de suivre la dispersion de cette punaise.
(Autre page de desccription en cliquant sur ce lien)
posté par Annie Chapalain
vendredi 15 mars 2019
Petites précisions à propos de l'enquête Milan Royal
Me revoilà encore au sujet de cette enquête !!!
Une petite chose que je vous demanderais de respecter lorsque vous rentrez des observations de rapaces (quels qu'ils soient) dans faune-nievre, c'est de noter en remarque qu'elles sont faites dans le cadre de cette enquête, le nom et le numéro du carré, le temps passé et les noms des différents observateurs. Ce sera très utile lorsqu'il faudra faire la synthèse en fin d'année, notamment pour déterminer la fiabilité de la pression d'observation.
De la même façon, si vous faites une sortie où vous ne voyez aucun rapace, pensez malgré tout à noter sur vos tablettes le jour,le temps passé, les personnes étant avec vous, toujours pour la même raison.
Et enfin, merci de mettre à jour dans faune-nievre les données qui ont déjà été rentrées.
Tout ceci est expliqué dans le document "Support protocole rapaces diurnes.pdf" pages 3&4.
C'est un peu "enquiquinant", mais ce sera bien utile.
Merci à tout le monde, et surtout bonnes observations.
On y croit, on le trouvera ce milan royal nicheur :-))
Jean-Paul Jost, coordinateur enquête Milan royal
posté par Annie Chapalain
jeudi 28 février 2019
La LPO 58 participe à la recherche du Milan royal nicheur dans la Nièvre
L'enquête Milan royal s’inscrit dans le cadre d’un nouveau plan d’actions national d’une durée de 10 ans (2018-2027). Elle est centralisée au niveau régional par Loïc Michel (LPO 71-21).
Elle consiste, pour 2019 ou/et 2020 en la prospection de cinq carrés de 5km*5km, tirés au sort au niveau national : il s’agit des carrés de Ciez, Parigny-les-Vaux, Saint-Ouen-sur-Loire, Saint-Gratien-Savigny et Lucenay-les-Aix.
Selon le protocole national, trois sorties de 4 h vont être programmées autour des dates suivantes : 15 mars, 25 mars et 5 avril.
Si vous êtes disponible(s) et que vous souhaitez participer à la prospection de un ou plusieurs de ces carrés contactez nievre@lpo.fr qui vous mettra en relation avec le référent du carré.
posté par Annie Chapalain
jeudi 24 janvier 2019
N'oubliez pas de compter les oiseaux des jardins !
posté par Annie Chapalain
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Ligue pour la Protection des Oiseaux
Association locale Nièvre
- LPO 58 -
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune